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Sarcoïdose médiastino-pulmonaire : analyse de la concordance entre la classification selon la radiographie du thorax et le scanner du thorax - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.253 
P. De Vuyst 1, P.-A. Gevenois 2, M. Remmelink 3, Y.-E. Somasse 4, A. Van Muylem 1, K.-S. Adjoh 5
1 Service de pneumologie, hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique 
2 Service de radiologie, hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique 
3 Service d’anatomo-pathologie, hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique 
4 École de santé Publique, université Libre Bruxelle, Bruxelles, Belgique 
5 Service de pneumologie, CHU Sylvanus Olympio, Lomé, Togo 

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Résumé

Introduction

Dans la sarcoïdose médiastino-pulmonaire, le scanner du thorax étudie les lésions parenchymateuses et les atteintes ganglionnaires mieux que la radiographie du thorax (Rx).

Méthodologie

L’étude était descriptive et analytique et s’est déroulée dans le service de pneumologie de l’hôpital Erasme. Les patients admis entre le 01/01/1998 et le 31/12/2013 chez qui le diagnostic de sarcoïdose médiastino-pulmonaire a été posé et qui ont bénéficié simultanément de ces deux techniques d’imagerie du thorax au moment du diagnostic ont été inclus. Les données ont été traitées dans le logiciel STATA Version IC 12. Le test Kappa de Cohen a été utilisé pour déterminer le taux d’accord entre la Rx et le scanner du thorax.

Résultats

Le diagnostic de sarcoïdose pulmonaire a été posé chez 102 patients au cours de la période définie. La moyenne d’âge était de 43±12ans et le sex-ratio 1,4. Au moment du diagnostic, 71 % des patients avaient bénéficié simultanément des deux techniques d’imagerie. À la Rx, 8 % des patients étaient classés au stade 0, 21 % au stade I, 35 % au stade II, 28 % au stade III et 8 % au stade IV. Par contre, au scanner aucun patient n’était au stade 0 alors que 13 % étaient classés au stade I, 60 % au stade II, 7 % au stade III et 13 % au stade IV. La différence statistique était très significative (chi2=21,1 ; p=0,0003). Le coefficient Kappa était de 0,27 indiquant un faible accord entre les deux techniques.

Conclusion

La meilleure sensibilité du scanner du thorax (adénopathies médiastinales, fibrose pulmonaire) a induit une reclassification systématique des patients. Néanmoins la radiographie du thorax demeure l’imagerie du thorax recommandé.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A194-A195 - janvier 2015 Retour au numéro
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